Le vote du jury s’est déroulé :

• Par cycle,
• Pour chaque cycle, il y eu vote à main levée. En cas d’égalité, le projet gagnant  était alors celui qu’avait choisi Vincent Odon, président de jury,
• L’ensemble du  jury a d’abord voté pour le premier prix. Il a à nouveau voté pour le second prix, puis pour le troisième.

LAUREATS

Cycle 1 :

• 1er prix - Classe de moyenne section et grande section de l’école maternelle Gustave Flaubert de Nogent-sur-Seine (Mme DESPLANCHES)

Sculptures dansantes

Le projet a débuté par l’inspiration d’un jeu de silhouettes. Mimer les postures proposées par ce jeu a amené les élèves à penser à la thématique de la danse et à devenir des modèles. La notion de matériau a été abordée par la pratique de la pâte à modeler, de l’argile, et un regard sur les différentes couleurs des sculptures.

• 2e prix – Classe de moyenne et grande section de l’école maternelle de Longueville (Mme BRUMENT)

L’enfant qui danse

La sculpture de La Valse de Camille Claudel a inspiré les élèves qui ont travaillé sur la danse en utilisant la technique du papier mâché. Observez la mise en scène proposée devant le musée : elle rappelle la scénographie de la salle de La Valse du musée Camille Claudel. La présence de trois mêmes sculptures sur le parvis rappelle qu’il peut exister plusieurs exemplaires d’une même sculpture et que le regard diffère selon le point de vue.

• 3e prix – Classe de toute petite et petite section de l’école maternelle de Longueville (Mme CLEMENT)

Fabrication d’un buste « en ronde-bosse »

Les bustes réalisés par Camille Claudel ont inspiré les élèves qui ont travaillé sur le visage et ses expressions. Les élèves ont beaucoup réfléchi à l’expression qu’ils souhaitaient donner à leur tête. Le buste a été façonné avec du grillage, des matériaux de récupération puis recouvert de papier mâché. Les élèves l’ont ensuite peint en noir et en doré afin d’imiter la patine du bronze.

Cycle 2 :

• 1er prix – Classe de CP de l’école Jean Jaurès de La Chapelle-Saint-Luc (Mme ROUSSEL)

Le tourniquet de portraits animés

Les élèves ont été marqués par l’expression des visages dans l’œuvre de Camille Claudel. Après des jeux de mimes, ils ont photographié le passage d’une expression neutre à une émotion sur leur visage. La photographie en rafale a séduit la classe qui a pensé ainsi faire un projet de « tourniquet de portraits animés ». Ce tourniquet pourrait tourner sur un axe afin de voir les visages s’animer.

• 2e prix – Classe de CE2 de l’école élémentaire Gustave Flaubert de Nogent-sur-Seine (Mme GUILLET-REBY et M. MELO)

Une danse

Les élèves ont cherché un point commun entre les différentes sculptures de Camille Claudel et ont identifié le mouvement. Le projet de sculpture pour le parvis du musée cherche à traduire différents mouvements grâce à un groupe de marionnettes en papier recouvertes de papier aluminium. L’une d’elle forme la lettre « C » avec ses bras pour rappeler les initiales de Camille Claudel.

• 3e prix – Classe de CE1 de l’école élémentaire du stade de Champagne-sur-Oise (Mme DUCATEZ)

La danse autour de l’arbre

Les élèves se sont inspirés de La Vague de Camille Claudel et ont remplacé cette vague par un autre élément naturel : un arbre autour duquel les élèves font une ronde. Le montage photographique et le choix de couleurs symboliques rappellent la sculpture de Camille Claudel. Des études préparatoires (dessins et modelage en argile) ont été réalisées afin de réfléchir à la sculpture.

Cycle 3 :

• 1er prix – Classe de CM1/CM2 de l’école Dézelot de Saint-Florent-sur-Cher (M. ARNAUD)

Scènes intimistes

Les élèves ont identifié les mots « mouvement » et « intime » en observant les sculptures de Camille Claudel. Ils ont fabriqué des petites scènes mêlant des personnages installés dans des boîtes en carton. La réalisation finale comprend toutes les boîtes, montées sur un présentoir à trois niveaux, permettant aux visiteurs de tourner autour.

• 2e prix – Classe de CM2 de l’école des Pijolins de Bourges (Mme MOUTON)

Mouvement, passion, intime

Les élèves ont identifié les mots « mouvement », « passion » et « intime ». Chaque groupe d’élèves a imaginé une scène, écrite, dessinée puis figurée par des personnages installés dans des boîtes en carton. Le dispositif final se dresse sur un présentoir à quatre étages, où chaque boîte présente une idée, un thème caractérisant l’œuvre de Camille Claudel.

• 3e prix – Classe de CE2/CM1/CM2 de l’école Jean Jaurès de La Chapelle-Saint-Luc (M. MURA)

Expression des émotions

Suite à l’étude des œuvres de Camille Claudel, les élèves ont mené une recherche sur l’expression du visage de Camille Claudel d’après son portrait photographique. A partir de cette image, ils ont dessiné des visages aux émotions diverses, comme la joie, la tristesse ou la colère et ont reproduit leurs dessins sur une structure en carton et papier mâché.

Cycle 4 :

• 1er prix – Classe de 3e 6 du Collège des Jacobins de Troyes (M. LEMONON)

Tragiques sculptures

Les élèves se sont inspirés du concept des « One minute sculptures » de l’artiste Erwin Wurm qui imagine des performances pendant lesquelles il demande aux visiteurs de tenir une pose particulière pendant un instant. Les élèves ont pris la pose pour devenir des sculptures vivantes, inspirées de celles de Camille Claudel. Les titres évoquent la vie de l’artiste tandis que les vêtements et les accessoires apportent un éclairage contemporain sur ces compositions.

• 2e prix – Classe de 3e 5 du Collège Camille Claudel de Rouen (M. PETER)

Les mains de C.A.M.I.L.L.E

Ce projet est une œuvre collective impliquant tous les « vivants » du collège : élèves, professeurs et agents. Il a débuté en photographiant les mains de toutes ces personnes. Les images ont ensuite été utilisées comme des tesselles de mosaïques ou des pixels : elles ont été assemblées de manière à dessiner l’image de L’Implorante de Camille Claudel.

• 3e prix – Classe de 5e C du Collège La Source de Rilly-la-Montagne (M. DULIEU)

Sculpture-Formes dans l’espace

Pour débuter le projet, les élèves ont étudié la vie et l’œuvre de Camille Claudel. Ils ont été marqués par son histoire et ont alors choisi de prendre appui sur sa biographie. Ils ont réalisé des sculptures en papier mâché. La conception des volumes a ainsi permis d’aborder des notions propres à la sculpture comme les matériaux, les techniques, le socle, l’équilibre, le plein et le vide.

Lycée :

• 1er prix – Classe de Seconde générale du Lycée Edouard Herriot Sainte Savine de La Chapelle-Saint-Luc (Mme MIEUR)

Sculpture monumentale

Les élèves ont imaginé la manière dont les sculptures de Camille Claudel pourraient prendre vie à la fermeture du musée. A travers un travail chorégraphique, ils ont mené une recherche sur la mise en forme du corps dans l’espace, l’équilibre et le déséquilibre. Ce projet interroge la sculpture monumentale et les différents moyens qui permettent de rendre les sculptures du groupe vivantes.                      

NB : Pour les lycées, un seul projet a été soumis.

Le 27 novembre 2017, le musée s’est enrichi de quatre nouvelles œuvres de Camille Claudel lors d’une vente aux enchères exceptionnelle : Jeune Romain, Portrait de Louise Claudel, Vieil aveugle chantant, Homme aux bras croisés, grâce à la mobilisation concertée de la ville de Nogent-sur-Seine et du Département de l’Aube, grâce au mécénat de la centrale EDF de Nogent-sur-Seine, de la société Gaget, du cabinet Lenoir et associés architectes, du cabinet Prieur et associés, de l’agence ANAU, de la société Roussey et avec le soutien de l’association des Amis du musée Camille Claudel.

Après avoir été exposées au musée d’Orsay du 9 janvier au 11 février, trois de ces œuvres prendront place dans les salles du musée le 15 février : Portrait de Louise Claudel, œuvre sur papier très fragile, va faire l’objet d’une intervention urgente de restauration avant d’être présenté au public à l’automne.

« Grâce au Département de l’Aube, le magnifique buste polychrome de Paul Claudel intitulé Jeune Romain revient durablement au musée, précise Cécile Bertran, conservatrice en chef du musée. Le portrait de la sœur de l’artiste Louise constitue une acquisition tout aussi exceptionnelle : c’est incontestablement le plus beau dessin de Camille Claudel, dont le style et la maîtrise évoquent le travail d’un Manet ou d’un Toulouse-Lautrec. Enfin, Homme aux bras croisés, petite esquisse en terre cuite puissante et émouvante, s’inscrit dans la séquence consacrée au travail dans l’atelier de Rodin tandis que Tête de vieil aveugle chantant complète la thématique majeure de la représentation du visage et du corps vieillissants. »

Le week-end des 17 et 18 février, les visiteurs ont profiter de l’ensemble des salles pour découvrir les collections et les nouvelles acquisitions, rencontrer la conservatrice pour une discussion autour du pastel, Portrait de Louise Claudel, ou suivre des visites commentées spécialement dédiées aux nouvelles œuvres. Des visites traduites en Langue des signes française ainsi qu’une visite descriptive ont permis à tous les publics d’y accéder. Enfin, un atelier de pratique artistique destiné aux familles s’inspirait d’Homme aux bras croisés pour proposer aux participants de modeler un buste en insistant sur l’expressivité des bras.

Portrait de Louise Claudel, Tête de vieil aveugle chantant, Homme aux bras croisés acquis par la ville de Nogent-sur-Seine avec le soutien de la centrale EDF de Nogent-sur-Seine, de la société Gaget, du cabinet Lenoir et associés architectes, du cabinet Prieur et associés, de l’agence ANAU, de la société Roussey et de l’association des Amis du musée Camille Claudel.

Jeune Romain acquis par le Département de l’Aube.

« En tant qu’artiste invitée au musée Camille Claudel, très touchée par la femme, l’artiste, l’hommage qui lui est rendu dans ce musée, je ne souhaite pas « narrer » au travers de la danse l’histoire de Camille Claudel, ni « raconter » ses œuvres mais laisser émerger l’essence de l’ensemble, en laisser jaillir le geste radical. Et partager cette expérience avec ma sœur, Véronique Pépin, pour mettre en lumière, sous forme de vêtements-sculptures, la relation avec la matière, ici la cire. Nous écouterons ce lieu pendant deux mois. Nous nous laisserons toucher par lui. Chaque jour, chaque nuit, seront un espace pour créer, danser, écrire, composer, inventer, rassembler, partager.» E.P.

Emmanuelle Pépin, artiste-performeuse et chorégraphe, fait partie de la compagnie 7pépinière qui accorde une grande place à l’improvisation, la perception et la pédagogie

Véronique Pépin, artiste plasticienne et poétesse, développe une recherche singulière qui tend à traduire et à moduler l’univers olfactif.

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